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<h2>La saison</h2>
20ème en championnat de France de Ligue 1.
<BR>8ème de finale de la Coupe de France.
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<P align="justify">Chez les gardiens, le prometteur Fofana arrive du Havre mais, contre toute attente, Bernardoni reste, alors que Mandrea s\'en va. La défense est totalement reconstruite, avec les départs de Thomas, Traoré et Manceau, ainsi que d\'Ebosse durant la préparation. Les expérimentés Blazic et Hountondji et le jeune Sabanovic arrivent. Puis, plus ou moins en catastrophe, on fait venir Camara, Valéry et Chetti. L\'ex-capitaine de Naples, Ghoulam, arrive durant l\'hiver. Au milieu, Mangani et Pereira-Lage préfèrent partir, Cabot et Fulgini sont vendus. Seul Abdelli vient en renfort. Puis se produit la Coupe du Monde et la mise en lumière d\'Ounahi et Boufal, brillants demi-finalistes. Cela scelle leur destin au mercato hivernal, ils sont vendus. Amadou arrive en compensation. Devant, Cho et Bahoken s\'en vont, alors que les attaquants indésirables sont prêtés. Ils sont remplacés par une valeur sûre, Hunou, un jeune prometteur, Sima, et un pari, Salama. Durant l\'hiver, Niane complète l\'attaque.
<P align="justify">Dès le début de saison, c\'est compliqué. Après un nul malheureux contre Nantes (2 penalties oubliés) et un nul heureux à Auxerre (2-2), le SCO enchaîne avec 4 défaites. Le scénario rocambolesque face à Reims fait mal : le SCO est mené 2-0 à la mi-temps, puis Boufal entre, met le feu et permet au SCO de rapidement revenir à 2-2 et de mettre une grosse pression. Met une boulette rapide d\'Hountondji met à mal les efforts et le SCO perd 4-2. Puis il continue avec une râclée à Lyon (5-0). En septembre, on pense que la chance tourne avec enfin une victoire face à Montpellier grâce à un penalty gentillet (2-1) puis une victoire à Nice (1-0) face à un adversaire réduit à 10 à la 9ème... seconde. Mais ce n\'est qu\'un feu de paille. Les Angevins encaissent ensuite 7 défaites consécutives, pas toutes méritées, mais cela scelle le sort de Baticle qui est remplacé par Bouhazama durant la pause Coupe du Monde. Le championnat reprend à Noël et l\'on espère un sursaut. Mais rien ne change, et le SCO termine les matches aller avec 4 nouvelles défaites, soit 11 de suite. Le record absolu de 12 est en vue.
<P align="justify">Le SCO égale le record par une débandade à Brest (0-4) puis le bat dans des conditions invraisemblables. Le SCO reçoit Ajaccio, mène rapidement et se fait égaliser par un gamin à peine entré. Doumbia se fait exclure et Ajaccio l\'emporte sur un but à la 94\'... La série s\'arrête toutefois là, merci Lorient qui ne peut faire mieux que 0-0. Le SCO reprend rapidement ses habitudes avec 5 défaites consécutives, dont un cinglant 5-0 à Montpellier, à la suite duquel Bouhazama laisse se place à Dujeux. Il faut attendre la 30ème journée et la venue de Lille pour que le SCO regoûte enfin à la victoire (1-0), après 21 matches sans victoire, dont 18 défaites ! Les Angevins perdent à nouveau les 5 matches suivants, avant de mieux finir. Un but de Rao Lisoa à la 90\' contre Troyes lors de l\'avant-dernière journée permet au SCO de finir avec 18 points et de ne pas récupérer le record de la pire équipe de L1 de l\'histoire (17 points)...
<P align="justify">Seulement 33 buts marqués, 11 de moins que la saison précédente, moins d\'un but par match et seulement 4 de plus que M\'bappé ! Le SCO finit avec une piteuse 19ème attaque et un meilleur buteur à 5 buts, ce qui est le pire meilleur buteur de son histoire. La défense a quant à elle été tout bonnement catastrophique, avec 81 buts encaissés, soit 26 de plus que la saison dernière et plus de 2 par match ! Le SCO finit avec la 19ème défense. Globalement, au vu de ces statistiques, la 20ème place du SCO n\'en est que des plus logiques. Le bilan à domicile est dans la même lignée, avec seulement 12 points (soit 14 de moins que la saison dernière) et 13 défaites concédées ! Le SCO est bien sûr dernier. Le bilan à l\\'extérieur est encore pire avec seulement 6 points pris (9 de moins que la saison dernière) et la 20ème place. Il n\\'y a ainsi eu qu\'une seule victoire (à Nice, réduit à 10 à la 9ème seconde), et le SCO a même offert à Troyes sa seule victoire à domicile de la saison.
<P align="justify">En Coupe de France, cela a été mitigé. Le SCO s\'est qualifié presque contre toute attente à Strasbourg aux tirs au but. Puis, 2 semaines plus tard, il est retourné à la Meinau parachever le travail contre le petit Poucet de R1, Strasbourg Koenigshoffen, et c\'est passé de justesse (1-0). En 8èmes, les Nantais sont venus se qualifier à Raymond-Kopa aux tirs au but, après avoir égalisé dans les dernières minutes.
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<h2>Le public</h2>
<P align="justify">Il y a eu 9719 spectateurs de moyenne en championnat contre 8021 la saison précédente, soit une augmentation de 14%. Cela peut paraître étonnant au vu de la saison désastreuse, mais il y a quelques raisons majeures qui expliquent cette hausse. Tout d\'abord, la moyenne de la saison dernière avait été handicapée par quelques matches avec jauge Covid-19. Et surtout, la nouvelle tribune St-Léonard a ouvert en cours d\'année. Il s\'agit d\'une belle réussite architecturale, un peu moins en termes de marketing, avec une jauge VIP beaucoup trop élevée. En fin de saison, le club a su aussi réagir et proposer des offres plus attractives.
<P>Les trois meilleures affluences ont été :
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<LI>Marseille (J09) : 17000 spectateurs. Pas de surprise pour la meilleure affluence de la saison. Cette défaite (0-3) a lancé l\'ignoble série.</LI>
<LI>Paris (J32) : 16914 spectateurs. Pas une grosse surprise non plus pour la 2ème affiche, avec à la clé une prestation satisfaisante des Angevins, malgré la défaite (1-2).</LI>