Historique |
Le Toulouse Football Club n’a aucun lien avec l’homonyme qui l’avait précédé mais, comme à Nancy, il est difficile de ne pas voir dans l’un l’héritier de l’autre. L’original, aux couleurs rouge et blanc, était né à la fin des années trente pour que la capitale occitane ait un club professionnel. Ce n’est pourtant pas que le football ait été absent auparavant, loin de là, mais le Toulouse Olympique et le Stade toulousain avaient perdu leur place en division d’Honneur et la ville n’était plus représentée à haut niveau. Les débuts du nouveau club professionnel sont bons. En 1946, il accède à la D1 qu’il ne quittera plus sauf de 1951 à 1953. Il est vice-champion de France en 1955, gagne la coupe de France en 1957 (les Angevins le savent bien !), termine dans le premier carré en 1950, 1954 et 1966. Mais l’année suivante, l’équipe et les finances sont en déroute. Le président du club, le négociant céréalier Jean-Baptiste Doumeng, met à profit ses connexions avec le parti communiste pour fusionner son club avec le Red Star audonien ! Ainsi meurt le T.F.C. Nait alors l’Union sportive toulousaine qui monte en D2 à la faveur de la réforme de 1970, rétablit le statut professionnel à Toulouse et adopte le nom de son glorieux aîné en 1978 pour enfin accéder à la D1 en 1982. Les années suivantes sont les plus fastes du club violet, qui se classe demi-finaliste de la Coupe de France (1985), 4ème puis 3ème du championnat (1986, 1987) et élimine le Naples de Maradona en coupe d’Europe (1987). Tombé en National pour raison financière en 2001, le club toulousain remonte très vite en D1, connaît quelques frayeurs en 2015 et 2016 (les Angevins le savent aussi), chute en 2020, passe sous capitaux américains et retrouve la L1 en 202 2et gagne la Coupe de France en 2023, ce qui n’était pas arrivé depuis sa victoire de 1957 contre le SCO. |